Métros automatiques – Comment demain en repousser les limites ?

Nombreux sont les métros qui, en France comme dans le monde, s’orientent désormais vers l’automatisation intégrale.

Les avantages en sont aujourd’hui bien connus : la qualité de service (capacité des rames, débit, adaptabilité de l’offre à un coût marginal, fiabilité de l’exploitation); l’économie d’énergie (synchronisation des départs et arrivées optimisant la récupération, allongement de la marche sur l’erre); la sécurité (taux de défaillance des automatismes largement inférieur à celui d’un opérateur humain); et la rentabilité (retour sur investissement en une dizaine d’années).

La question se pose maintenant de savoir comment les performances dont découlent ces avantages vont encore pouvoir être améliorées dans un proche avenir.

L’intervalle descendra-t-il sous la barre des 85 secondes ? L’intelligence artificielle saura-t-elle adapter seule, à tout moment et en temps réel, l’offre de service à la demande de transport ? Que faire pour gagner toujours davantage en robustesse d’exploitation et augmenter la résilience du système ? Est-il raisonnable d’envisager une migration sans rénover totalement l’existant ? Les automatismes seront-ils toujours à l’abri d’une cyberattaque ? Quel gisement de productivité subsiste encore par rapport à l’exploitation avec conducteurs ? Comment équilibrer au plus vite le financement du surcoût de l’automatisation par les économies directes et indirectes qu’elle génère ?

Autant de réponses très attendues, que devraient apporter décideurs, industriels et opérateurs lors de cette nouvelle conférence sur les métros automatiques.

Pour revivre l’édition 2021 de la conférence métros automatiques, cliquez ici