L’expertise française sur les systèmes de pilotage automatique et de contrôle-commande dans le monde.

Dès les années 50, l’industrie française se distingue en inventant le premier pilotage automatique analogique PABF, en étroite collaboration technique avec la RATP.

Deux décennies plus tard, Interelec (aujourd’hui Siemens Mobility France) développe, à partir du PABF, le fameux PA135, pilotage automatique conçu pour le métro parisien, très vite exporté à Santiago au Chili et Rio de Janeiro au Brésil.

Depuis cette époque héroïque, la technique a bien changé.  Le numérique a remplacé l’analogique, tandis que les CBTC (Communication Based Train Control) et l’espacement par cantons mobiles déformables sont devenus la règle.

Dans le même temps, la reconnaissance de l’expertise française sur les systèmes de pilotage automatique et de contrôle commande n’a cessé de croître à travers le monde.

Pour s’en convaincre,  il nous suffit de contempler les 15 dernières années de réalisations innovantes livrées par les industriels français à des opérateurs à l’étranger.

Cette prééminence historique de l’expertise française a-t-elle des chances de subsister face à la mondialisation ? Sous quelles conditions ? Quelle est aujourd’hui l’importance des opérateurs dans la survivance de cette expertise?

De quelle façon les acteurs français vont orienter leurs activités de recherche et développement pour s’efforcer de toujours conserver la nécessaire longueur d’avance sur leurs concurrents ?

A quelles évolutions techniques doit-on s’attendre dans les années à venir ? Que souhaitent les opérateurs, et comment mieux cerner les attentes d’un marché en constante progression?

Voilà quelques questions parmi beaucoup d’autres sur lesquelles les participants à la table ronde devraient être invités à débattre.